Compte-rendu du festival de SOLLIES

Solliès, une fois encore, n’a pas failli a sa réputation : beaucoup de monde (encore plus que d’habitude, c’est dire !), beaucoup de soleil (encore plus que d’habitude, c’est dire !), le bonheur, quoi ! Zep était à l’honneur, et sa venue n’a pas manqué d’attirer un public inhabituel. Songez que dès vendredi après-midi, l’organisation du salon a été obligée de dresser des barrières, afin de canaliser la horde d’aficionados de 7 à 77 ans qui se pressait dès 14 heures devant la table de l’auteur alors que ce dernier n’était annoncé qu’à 17 heures ! Samedi, encore plus fort : 100 tickets ont été distribués en fin de matinée pour 16 heures et l’artiste est arrivé … à 18h30, et c’est jusqu’à la nuit tombée qu’il s’est acquitté de ce marathon avec beaucoup de courage ; de quoi le dégoûter de se rendre à nouveau dans un salon !

Du monde, dès 7h30 du matin, pour espérer voir l’auteur au mieux, vers les 17 heures (sauf vendredi où les horaires ont été à-peu près respectés), quelle abnégation ! D’autant que nous voyons de plus en plus fleurir un phénomène sans cesse grandissant ( et qui énerve particulièrement une de nos fidèles adhérentes, qui se reconnaîtra !), le SAC (voir l’image ci-contre prise par Rachel SIMONIN, dit Rachou, à 8 heures du mat’ samedi. Les sacs étant pour la dédicace de MALFIN…) qui remplace le chercheur de dédicaces, leur permettant ainsi de courir plusieurs «lièvre » à la fois ! J’ai vu, dans la journée de vendredi, des gens se pointer au dernier moment pour se faire dédicacer l’album alors que nous attendions au même endroit depuis le début de l’après-midi, et se targuant, bien sûr, d’avoir fait 5 à 6 dédicaces dans l’après-midi ( par exemple, BOUCQ, ALICE, BUCHET, MEYNET, DUPUY-BERBERIAN …, une bagatelle !). Le sans-gêne croît et embellit, et j’avoue que devant le nombre pratiquant cette technique, il nous est malheureusement difficile de râler, car on ferait que ça pendant tout le week-end !