Le festival 2000 est mort, vive le festival 2001 ! Ce cru ne laissera pas de souvenir impérissable, si ce n'est dans les queues mémorables que nous avons du effectuer. Je dis nous, car ne serait ce que notre chambrée, nous étions déjà 4 de l'association + ma fille Delphine, sans compter Jean-Raph' qui accompagnait sa fille Clémence, sélectionnée pour être jury jeunesse pour les alph'art. Au fil du salon, ce n'est donc pas moins de 16 adhérents présents, soit 30% des effectifs FABBLE : pas mal ! Je pense qu'au fur et à mesure du temps, les salons drainent de plus en plus de monde, et que, malheureusement les structures ne suivent pas : des queues allant de 1/2 h a 5 heures selon la notoriété et la ... rapidité des dessinateurs ! Pour exemple, 5h d'attente pour Yslaire aux Humanoïdes jeudi après-midi, autant pour Grenson, au Lombard, samedi après-midi. Dans la bulle nord, l'absence de Dargaud s'est fait cruellement sentir, bien que le Lombard ait mis les bouchées doubles pour pallier cette absence. Casterman avait eu la riche idée de modifier son stand, afin que les queues d'aficionados ne viennent pas se mêler à celles des Humanoïdes.
Quant à la bulle sud, abordable le jeudi, infernale le reste du week-end, entre un stand Glénat dans le même état qu'un grand magasin le jour des soldes, un stand DELCOURT étriqué, et un étal SOLEIL qui ressemble davantage à une boîte de nuit (sunlight, disco tonitruante, danseuses dénudées dansant sur les tables de dédicaces)… on se demande encore comment les dessinateurs peuvent supporter une telle atmosphère!
Seule la bulle « New York », consacré aux libraires, reste à peu près accessible !
Mais Angoulême, c’est aussi les expos disséminées dans la ville, avec, cette année une très belle exposition Moebius/Giraud, qui a surclassé toutes les autres (surtout celle consacrée à Uderzo bien terne comparée à celle de Paris !).
Malgré tout, Angoulême reste le moment privilégié pour rencontrer des auteurs qu’on ne voit pratiquement pas le reste de l’année, et prendre des contacts avec les éditeurs. Chaque année, on râle un peu plus (surtout moi !) sur la fréquentation ; mais nous sommes encore les premiers à accourir